Waru : quand huit femmes māories réveillent le Quatrième Cinéma
ArticleCrossWorlds — Publié le 27 décembre 2017
À l'occasion de la sortie du film Waru, réalisée par huit femmes māories, j'ai consacré un article au Quatrième Cinéma — un cinéma fait par les Indigènes, pour des Indigènes, que j'avais pu découvrir lors d'un cours sur le cinéma néo-zélandais à l'Université d'Auckland.
Waru signifie "huit" en te reo, la langue du peuple māori. Huit histoires parallèles, chacune centrée sur une femme, écrite par une des réalisatrices et tournée en plan-séquence : telles sont les prémisses du long-métrage. Waru est également le nom du personnage principal, un enfant mort qui n’apparaît jamais et qui pourtant lie toutes ces histoires en une seule. Maltraitance, alcoolisme, perte d'identité, racisme d'État... le film dresse ainsi le portrait sans concessions d’une société māorie en crise.